Premiers acheteurs : 8 erreurs fréquentes à éviter
L’achat d’une première maison est une étape stressante… qui peut comporter certains pièges. Heureusement, plusieurs d’entre eux peuvent facilement être évités. Parcourez cet article pour découvrir 8 erreurs fréquentes à ne pas commettre, ainsi que de précieux conseils destinés aux premiers acheteurs.
1. Ne pas connaître l’état de son crédit
Pour obtenir un prêt hypothécaire, vous devrez connaître l’état de vos finances et de votre dossier de crédit. Si votre situation ne répond pas à certains critères, votre institution financière pourrait refuser de vous octroyer le financement demandé. Après tout, rien de pire que d’atteindre régulièrement la limite de votre carte de crédit ou d’être incapable d’en rembourser le solde pour maintenir une bonne cote de crédit.
2. Ne pas avoir de préapprobation hypothécaire
Une préapprobation
hypothécaire permet de connaître
votre capacité d’emprunt et la valeur de la maison que vous pouvez acquérir. Vous
obtiendrez alors une preuve attestant le montant du prêt pour lequel vous êtes
admissible, incluant le taux d’intérêt, et celui de la mise de fonds.
De plus, n’hésitez pas à remettre en question la somme maximale qui peut vous
être prêtée : les premiers acheteurs sous-estiment fréquemment les
sacrifices que nécessite l’accession à la propriété.
3. Ne pas connaître les aides financières offertes aux premiers acheteurs
Le gouvernement du Canada
et du Québec – tout comme plusieurs villes et municipalités – offrent diverses aides
financières aux premiers acheteurs.
Gardez l’œil ouvert : ces subventions et crédits d’impôt pourraient vous
donner le coup de pouce nécessaire pour réaliser votre projet immobilier.
4. Acheter la première propriété visitée
Vous avez été charmé par la décoration intérieure d’une maison? Vous vous voyez déjà élever vos enfants dans le quartier? Prenez un pas de recul. En visitant plusieurs habitations avec un courtier immobilier et en posant de nombreuses questions, vous serez en mesure de comparer vos options et de considérer le potentiel de chacune d’entre elles de manière objective.
5. Ne pas faire inspecter la propriété
Négliger l’inspection préachat est aux risques et périls de l’acheteur! En confiant cette tâche à un inspecteur en bâtiment qualifié, vous connaîtrez l’état réel de la propriété, incluant les problèmes potentiels et les travaux à effectuer. En prime : vous obtiendrez quelques arguments supplémentaires pour négocier le prix de vente ou certaines conditions d’achat.
6. Sous-estimer l’ampleur des travaux
Rares sont les propriétés qui correspondront à vos préférences personnelles en tout point. Souvent, les premiers acheteurs ont tendance à minimiser l’ampleur des rénovations à effectuer : toiture, portes et fenêtres, revêtements de sol, peinture, etc. Que vous comptiez réaliser celles-ci par vous-même ou que vous fassiez appel à un spécialiste, évaluez si le jeu en vaut la chandelle avant de présenter une offre d’achat.
7. Ne pas calculer les frais de clôture
Acheter une première
maison n’implique pas seulement d’amasser la mise de fonds nécessaire; vous
devrez également assumer plusieurs autres
frais. Déménagement, ameublement, frais
de notaire, droits
de mutation, impôts fonciers et taxes
scolaires : budgétez
l’ensemble des dépenses de manière exhaustive avant de vous lancer dans
l’aventure.
8. Ne pas demander l’aide de professionnels
Le marché immobilier
est complexe, surtout pour les premiers acheteurs. Un conseil : ayez
recours aux services d’experts tout au long de vos démarches. Ceux-ci pourront
vous renseigner sur les tendances, le type de construction, les techniques de
négociation et les aspects légaux.
Pour diminuer les risques et éviter quelques faux pas, faites équipe avec un courtier immobilier. En vous faisant profiter de ses connaissances et de son expertise, il vous aidera à devenir propriétaire dans les meilleures conditions possibles.
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